Sylvain Moizie

Enfant, Sylvain-Moizie raconte des histoires avec des dessins soupçonnant un QI hors norme, ses parents l’emmènent voir un graphologue. Le verdict tombe : Sylvain est atteint d’Adumbratio morbus et doit dessiner au moins 104 minutes par jour pour rester en vie. Le suivi du traitement se corse à l’adolescence lorsqu’il découvre l’école du cirque. Jeune adulte, direction les Arts Déco de Strasbourg où, en 2000, il y fonde avec des collègues L’Institut Pacôme, fameux collectif de micro-édition. La même année, il est lauréat du concours Jeunes Talents au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. À côté, il enseigne le cirque. Adulte avancé (et plus si jeune), il survit à ces multiples passions en pratiquant régulièrement ces arts. Il travaille donc avec divers éditeurs (La Boîte À Bulles, Delcourt/Shampooing, L’Œuf, Jarjille, etc), collabore avec le spectacle vivant (Cie Moska, Cie L’Awanturra) tout en créant des spectacles d’acrobatie clownesque en lien avec ses bandes dessinées (La nuit du mystérieux Chien-Garou). Rien n’arrête sa créativité hors norme ! Il travaille actuellement sur Service Clientèle, une seconde adaptation d’après B. Duteurtre, sur un spectacle en lien avec le projet de BD Les frères Crayone. Adepte d’événements et de travail hors-case et performatif, il entre au CESAN comme enseignant pour professer une ouverture dans ces domaines. Finalement, l’Adumbratio morbus a enrichi sa vie !